Tu as 10 minutes devant toi ? Enfile tes lunettes,
prépare-toi un bon latte, installe-toi confortablement et
je te raconte mon histoire.
prépare-toi un bon latte, installe-toi confortablement et
je te raconte mon histoire.
Avant toute chose, il me semble important de me présenter et de te raconter mon histoire.
Je m’appelle Justine, j’ai 33 ans et je suis Coach en alimentation émotionnelle – J’ai moi-même souffert de boulimie pendant plus de dix ans.
Après avoir vécu tant d’années dans le secret, dans la honte, dans le dégoût et le manque d’estime de soi, j’ai compris que mon problème ne venait pas de la bouffe, mais au contraire de blocages émotionnels non traités.
Spoiler alert, si tu souffres de compulsions alimentaires, alors c’est pareil pour toi !
Ton problème ne vient pas d’une addiction à la nourriture, mais bien de blocages émotionnels. Comme tu n’y fais pas face, ton cerveau ne trouve rien de mieux à faire que de se jeter sur tout ce qu’il trouve, le temps que ça passe.
Le problème, c’est qu’une fois la compulsion passée et l’intégralité du placard à gâteaux ingurgité, l’émotion est toujours là, mais ton estime de toi par contre, tu l’as avalée.
Alors en quoi consiste mon métier concrètement ?
C’est tout simplement d’aider les femmes (et quelques hommes!) à se libérer de leurs compulsions alimentaires et à retrouver une relation saine, à elle-même, à leur assiette et à leur corps.
À travers nos séances de coaching, je vais aussi et surtout, t’aider à :
- Comprendre d’où viennent tes compulsions et la surcharge émotionnelle associée
- Comprendre pourquoi tu te réfugies toujours dans la nourriture quand quelque chose ne va pas
- Trouver des moyens de réagir autrement
- Te donner des clés et mettre de nouvelles habitudes en place pour créer une vie qui te ressemble vraiment et qui t’épanouisse pleinement.
Maintenant, je te raconte mon histoire et le long cheminement qui m’a amené ici aujourd’hui.
Mes débuts sur cette Terre
Je nais le 26/04/1990 en région parisienne. Mes parents, reconnus comme brillants, ne viennent pas de familles aisées mais ont grâce à leurs études, réalisé une belle ascension sociale, comme c’était souvent le cas à l’époque. Mon grand frère lui, est un artiste dans l’âme, il a ça dans la peau, et déjà tout petit, il réalise des dessins incroyables pour son âge.
Moi je suis la rigolote, la spontanée, la fonceuse, celle a qui ont dit un peu trop régulièrement de « tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler ».
D’aussi loin que je me souvienne, je me suis toujours demandé, quel était mon talent à moi ? J’étais une élève lambda, pas brillante, juste ce qu’il faut, et je n’avais pas de talent particulier, si ce n’est à en croire mes parents, celui d’être « une excellente comédienne ».
Au fur et à mesure des années, j’ai sans m’en rendre compte, développé un complexe vis à vis de leurs talents innés à eux.
1993
J’ai toujours été la plus grande, dès la maternelle, je faisais une tête de plus que tous mes copains et copines, j’étais très cambrée, j’avais des fesses bien rebondies. Je me sentais différente, pas dans la norme, et l’école ne manquait pas de me le faire remarquer, j’étais la girafe, la grande perche, la fille aux grosses fesses.
2000
À l’adolescence, mes fesses ont continué de s’affirmer, quand ma poitrine à l’inverse n’était pas du tout décidée à pointer le bout de son nez. Et malgré mes seins si petits soient-ils, j’ai développé une malformation mammaire qui a constitué pour moi la source d’un profond mal-être.
2001
Vers 10 – 11 ans, mes hanches, mes cuisses ont commencé à se développer, et en pleine croissance, je mangeais plus. Par peur que je ne sois pas dans la norme, qu’on se moque de moi, que je sois rejetée et certainement parce que cela venait raviver sa blessure d’abandon, ma mère a commencé à contrôler mon alimentation, la nature de ce que je mangeais et les quantités ingurgitées.
2002-2006
En parallèle, les magazines féminins de ma mère, et nos magazines d’ados, ne mettent en scène que des femmes très minces, et vantent continuellement les vertus des derniers régimes à la mode. « Comment perdre 5 kilos en 1 mois », « comment dire adieu à votre cellulite », « Les vergetures, ah ça non, on n’en veut pas ! » La minceur est partout présentée comme une valeur. Plus on est mince, plus on est belle, plus on est acceptée, plus on est femme.
2005
Trop jeune pour comprendre ce que cela impliquerait vraiment par la suite, je sombre peu à peu vers l’âge de 15 ans dans les troubles alimentaires. S’en suivent des années de secrets, de honte, alternant phases de boulimie et d’hyperphagie entrecoupées d’anorexie. Je pense être seule dans ce cas là, je me demande comment font les autres. J’apprendrai plus tard que 44% des françaises souffrent de troubles alimentaires au cours de leur vie.
Alors pendant 10 ans voilà ce à quoi ressemble mon quotidien.
1) Dès le réveil, faire immédiatement le point sur ce que j’ai mangé la veille au soir et m’autoriser à manger ou m’obliger à jeûner en fonction de la réponse, sans jamais écouter mon corps, ni ma faim.
2) Aller en direction du miroir et vérifier que je n’ai pas grossit, en focalisant toujours sur les parties de mon corps que je déteste.
3) Me peser. Et là attention le poids sur la balance va définir le mood de la journée. Mais aussi et pire, l’image que j’ai de moi, comme si mon poids définit ma valeur et me définit aux yeux du monde.
La bouffe est mon obsession, mon réconfort, mon ennemi.
2009
Je perds ma mère à l’âge de 19 ans des suites d’une longue maladie. Mon monde s’écroule littéralement, les crises s’intensifient, mon mal-être se fait plus grand encore. Personne ne sait, personne ne doit savoir. Je me cache. Je vis dans le déni.
2016 : le renouveau
Les années ont passé, et mon mal-être a continué de grandir. J’ai bien essayé de m’en sortir mais toujours en croyant que mon problème venait de la bouffe. J’essayais donc tous les régimes possibles et était devenue maitresse en :
RESTRICTION – COMPULSION – COMPENSATION
Un jour après une crise, j’ai eu une énorme prise de conscience. Je comprends que je suis malade – BOULIMIQUE. Je réalise que seule, je ne m’en sortirais pas, et surtout que si je continue comme ça je vais perdre beaucoup: ma santé physique et mentale, et même mon compagnon qui subit mon impulsivité et mes sautes d’humeurs quotidiennes.
Je réalise aussi que j’en ai RAS LE BOL de vivre comme ça.
Je débute une thérapie avec une psy incroyable. Je comprends qu’une immense colère bouillonne en moi, que je suis bourrée de frustrations, que je fais toujours passer les besoins et le mal-être des autres avant les miens. Je prends également conscience que tout ce que je ressens est LÉGITIME.
Ce travail sur moi me sauve – littéralement. J’ai touché le fond et cette thérapie me donne l’impulsion pour remonter à la surface. Je reprends des formes. La vie redevient belle, pendant un bon moment en tout cas.
2020 : la rechute
Trois ans après la fin de la thérapie, je rechute. Après une grossesse idyllique, je deviens maman sans ma maman, et mes débuts dans la maternité sont très difficiles. Mon bébé pleure beaucoup et je n’arrive pas à le calmer. Je me sens impuissante et nulle. Je n’ai pas l’instinct maternelle dont tout le monde parle. Je me sens terriblement seule et honteuse. Je donne le change, mais je sombre dans une dépression post partum non diagnostiquée.
En parallèle, je manque profondément de sens dans mon travail, et je ressens un immense vide intérieur.
Dix-huit mois plus tard – au moment où je reprends ma vie en main, que je prends confiance dans mon rôle de maman, et que le lien tissé avec mon fils se fait de plus en plus fort – je perds mon père de façon très brutale.
Je n’en reviens pas, je suis sidérée.
Plutôt que de faire face à ma peine, je m’occupe l’esprit en me mettant à fond dans le boulot. Si je m’arrête, je vais m’effondrer – Je ne peux pas – Quand je sens la douleur monter, ma gorge se serrer, alors je ravale ma peine et je la pousse en moi, le plus profond possible. Et quand je ne bosse pas, je mange. Les crises viennent de nouveau rythmer mon quotidien – le dégoût de moi avec. C’est littéralement la décente aux enfers.
Ce qu’il y a de bien quand on touche le fond, c’est qu’on ne peut que remonter à la surface.
2022
Nouvelle prise de conscience, initiée par mon compagnon cette fois, qui me met face à la réalité. Je suis malheureuse, je dois changer ma vie, je dois m’en sortir, pour moi, pour mon fils, pour mon compagnon, pour notre vie.
Je n’ai plus besoin de ressasser le passé, le travail a déjà été fait avec la thérapie. Cette fois je suis bloquée, bourrée de peurs, d’angoisses et je subis un stress permanent. Il faut que je m’en libère pour aller de l’avant.
C’est là que ma route croise celle de la géniale @johanneaverdy coach en alimentation émotionnelle.
Elle me remet les idées en place. Je comprends les domaines de ma vie qui manquent d’attention et sur lesquels il faut que je m’attarde. J’accepte de ralentir, de ne pas savoir, d’écouter mon corps, d’écouter mon intuition, d’essayer, de me tromper… et je mets en place de nouvelles habitudes qui me permettent de reprendre mon rapport à l’alimentation en main.
C’est ce travail qui provoque le déclic, d’un coup, tout prend sens, ma guérison va me permettre à moi aussi d’aider les autres.
D’abord en accompagnant des femmes et des hommes qui souffrent de compulsions alimentaires à faire la paix avec leur assiette et leur corps. Comment ? En changeant leurs croyances, en libérant leurs blocages émotionnels et en les aidant à (re)trouver un équilibre de vie qui leur convienne et les épanouisse pleinement.
Ensuite, en ayant un rôle de prévention des TCA : interventions en entreprises, dans des écoles et en accompagnant de parents qui souhaitent avoir une approche bienveillante et flexible autour de l’alimentation de leurs enfants.
2023
Je me forme au Coaching au sein de l’Université Américaine IIN et je complète cet apprentissage d’un an avec une formation certifiante de Coach en Accompagnement des TCA (Troubles du Comportement Alimentaire)
Ces derniers mois, j’ai accompagné des dizaines de femmes et 1 homme, (fait assez rare pour être souligné!) à se libérer de leurs compulsions alimentaires et à reprendre les rennes de leur vie.
2024
Je suis guérie, apaisée, alignée et je croque la vie à pleine dents.
La petite Justine blessée, qui dirigeait mes choix alimentaires, mes réactions émotionnelles et était bloquée dans une impasse professionnelle, se repose tranquillement dans un coin de ma tête, pendant que la Justine femme, mère, sur d’elle, entrepreneuse, lumineuse et créative mène sa barque pour construire la vie de ses rêves.
Mes mantras ?
Lâcher du l’est, accepter de ne pas tout contrôler, déculpabiliser, avoir une vision, y croire, s’approprier sa vie et chaque jour mettre une action en place qui aille dans le sens de ma vision à long terme.
Ce que je peux dire, c’est que mes réveils ont bien changé.
Je déjeune si j’ai faim et/ ou envie de manger. Je réfléchis à ce qui me fait envie, et j’arrive à savoir ce dont mon corps a besoin.
Maintenant, lorsque je me regarde dans le miroir, je me regarde dans mon entièreté – je m’aime – même si je n’aime pas chaque parcelle de mon corps. J’ai fait la paix avec ce corps, celui a qui j’ai fait tant de mal, et qui pourtant me porte chaque jour depuis le premier.
Je n’ai plus de balance à la maison. Je ne me pèse à vrai dire presque jamais, et c’est un immense soulagement.
J’ai enfin laissé assez de place dans mon esprit pour porter mon attention sur les choses qui comptent vraiment pour moi, notamment :
Accompagner les autres à ce sortir des Troubles du Comportement Alimentaire.
Mon histoire n’est pas seulement la mienne, c’est celle de millions de femmes et celle de certains hommes aussi. Même si les détails diffèrent, la finalité est la même : blocages émotionnels, rapports troublés et obsessionnels à la nourriture, mauvaise image de soi, manque de confiance et d’estime de soi, impasse personnelle et/ou professionnelle.
C’est précisément là que j’interviens !
- Et toi, si tu es là, ce n’est pas par hasard : On en parle ?
- Où en es-tu ?
- Quel est ton rapport à l’alimentation ?
- Quelle image as-tu de toi ?
- Quels changements souhaites-tu amorcer dans ta vie ?
- Es-tu prêt(e) à enfin construire la vie qui te ressemble ?
Un coaching c’est une rencontre, c’est une relation de confiance, de confidentialité, c’est un travail qui touche à l’émotionnel et à l’intime. Tu dois te sentir à l’aise avec moi.
Avant toute chose, je te propose donc un premier call en Visio de 30 minutes. C’est un appel gratuit, pour apprendre à se connaitre, que tu me parles de ta ou tes problématiques et que nous définissions tes objectifs. C’est aussi l’occasion de tester notre feeling et si je suis effectivement la meilleure personne pour t’accompagner. Je n’hésiterai pas à t’orienter vers un autre professionnel si je juge que c’est nécessaire.